Nous sommes aujourd’hui dans un monde sans foi ni loi, il n’y a désormais plus que la survie qui compte. Ces événements signaient la fin d’une ère, la fin de l’humanité ou presque… Ainsi, trois mois seulement après la “catastrophe”, le jour J, il n’existe plus de gouvernement, il n’y a plus de politique, plus d’économie, plus de justice, plus d’hôpitaux,... L’humanité elle-même semble être anéanti alors que quelques hommes tentent encore de survivre. Il n’y a plus d’électricité, plus d’internet, plus de téléphones portables, ou de télévisions. Pour les êtres humains encore en vie, il n’est plus que questions de survie et rien d’autres, c’est tout ce qui importe.
Nous sommes aujourd’hui dans un monde sans foi ni loi, il n’y a désormais plus que la survie qui compte. Ces événements signaient la fin d’une ère, la fin de l’humanité ou presque… Ainsi, trois mois seulement après la “catastrophe”, le jour J, il n’existe plus de gouvernement, il n’y a plus de politique, plus d’économie, plus de justice, plus d’hôpitaux,... L’humanité elle-même semble être anéanti alors que quelques hommes tentent encore de survivre. Il n’y a plus d’électricité, plus d’internet, plus de téléphones portables, ou de télévisions. Pour les êtres humains encore en vie, il n’est plus que questions de survie et rien d’autres, c’est tout ce qui importe.
Evénements
Au fil de son évolution et de son histoire, l’Homme a découvert et a appris tant de choses qu’il en a oublié la chose la plus fondamentale et la plus basique de notre univers : son rapport avec la nature. Une chose a toujours été vraie et le sera toujours, la nature est le mur porteur de cette planète, elle en est la pièce maîtresse. Ce sont les règles imposées par la nature qui nous ont permis de nous élever au dessus des autres espèces animales et ce sont certainement les mêmes règles qui nous extermineront… En 2015, l’être humain a conquis tellement, a découvert et a appris tellement et pourtant il s’est tellement enfoncé dans l’illusion que personne ne s’est rendu compte de rien. Le gouvernement a préféré cacher la vérité et les médias n’ont fait que de détourner la réalité. Un des avions qui s’était écrasé en début d’année transportait probablement une des cargaisons les plus importantes de toute l’humanité.
Raisonné tantôt. Impulsif tantôt. Pragmatique tantôt. Idéaliste tantôt. Calme tantôt. Émotif tantôt. Drôle tantôt. Amer tantôt. Hermétique parfois. Transparent parfois. Confiant parfois. Profondément perdu souvent. Jouant un rôle souvent. Et terrifiant au naturel.
Tout ça à la fois. Et plus jamais pareil maintenant.
ÊTRE
Dans son cauchemar, Lance ne voit pas Mia. Tous ses proches sont là, autour de lui, dans cet espace noir qui n'est éclairé que par l'ampoule fixée au-dessus de sa tête. Sa lumière lui permet de voir les visages hilares de Seth, Ethan, Drake et Bryce, sa bande. Derrière eux, un peu moins éclairés, Jim et Mary, ses beaux-parents, souriant. Au même niveau, Mr. Hopper, son ancien professeur de rhétorique à la fac, sourire léger, navré d'avoir vu partir son élève si prometteur. Derrière, toujours plus dans l'ombre, Andrea la jolie coiffeuse, Steve le garagiste, et Mrs Flint la proprio. Et encore derrière, à la périphérie du cercle de lumière, Lance peut distinguer la sale gueule de Mr Dick son patron au Burger Paradise, et au même niveau, ses parents, bras dessus bras dessous. Qui le regardent, avec cet air triste qu'il n'a plus vu depuis des mois, puis qui détournent les yeux, mine désolée. Et derrière, dans le disque où la lumière n'est plus, des milliers de silhouettes. Et tout près de lui, à quelques millimètres sans se toucher, il y a bien ce corps intégralement noir, dont il ne distingue que le contour, et il reconnaît, il sait à sa forme et sa taille que c'est elle. Mais Lance ne voit pas Mia. Et lentement, les silhouettes dans le noir avancent, à mesure que la lumière décroit. Ses parents disparaissent dans l'ombre et rejoignent leurs rangs, Mr Dick aussi, Mr Hopper, et puis tous les autres, jusqu'à ce que le cercle de ténèbres touche presque Lance, alors il enlace le corps noir pour la protéger, mais il ne sent rien, ni froid, ni chaleur, ni souffle, ni battement. Et les entités fondent sur eux dans un terrible amalgame, et l'ampoule s'éteint.
Il a fallu les laisser, les pauvres qui criaient quand on leur enfonçait des mains dans leur corps. Il a fallu partir. Il faut continuer. Pour retrouver ce qui a été perdu.
